Deux voyageurs intrépides

à la recherche de l’Homme-Nature.

Zone de Texte:

Elodie PAUL, Pierre-Yves HERROUËT

pierives@wanadoo.fr

E. PAUL. Métier : conseillère pour les entreprises en milieu rural.

Passions : photos/nature, écriture/poésie, journalisme/interview, chant lyrique, théâtre/clown, équitation, randonnées à pieds.

 

PY. HERROUËT. Métier : formateur- conseiller en développement rural.

Passions : théâtre/clown, journalisme/interview, audiovisuel, dessin/aquarelle, jardinage, randonnées à pieds.

  Zone de Texte: « N’allez pas où va le sentier, allez plutôt là où il n’y a pas de sentier et laissez derrière vous un chemin » - Sun Tzu

Le site du voyage : Dessine moi un chemin

[ Le journal du voyage ]

 
Pourquoi chercher l’Homme-Nature ? Zone de Texte: « Demain ne sera pas comme hier, il sera nouveau et il dépendra de nous » Gaston Berger.

 

Nous parlons de développement durable comme d’un équilibre entre l’homme, ses activités et son environnement. Ce concept est à la mode. Une mode qui remet au goût du jour une façon de percevoir le monde dans un équilibre ancestral. Avant de s’engager dans une urbanisation difficile à maîtriser, l’homme savait s’adapter à la nature et l’utiliser mesurément. Nous nous sommes éloignés de la nature primitive. Les indiens disaient que « le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur ».

 

Nos modes de vie actuels sont issus d’une évolution qu’il ne faut pas regretter. Il ne s’agit pas de revenir à la vie de nos ancêtres, mais de chercher des compromis plus équilibrés. L’homme du futur n’est-il pas celui qui a la plus grande mémoire ?

 

Il existe encore aujourd’hui des endroits où l’homme et la nature réussissent à se frayer un chemin commun. Des endroits où l’on peut se recueillir. Nos jardins, nos campagnes, nos montagnes nous ressourcent, nous invitent à recréer du lien aux pierres, aux plantes,  à l’eau, au soleil, au vent ; les milieux plus hostiles (hautes altitudes, déserts, zones polaires,…) obligent l’homme à développer ses facultés d’adaptation et à faire preuve de beaucoup d’humilité. Sous nos latitudes, nous rencontrons nous-même des excès de la nature qui nous surprennent et nous désemparent : tremblements de terre, irruptions volcaniques, orages violents, tempêtes, inondations…. La nature n’est pas totalement maîtrisable. Elle doit être comprise et considérée.

 

Nous souhaitons à travers ce voyage, aller à la rencontre de ceux qui témoignent encore d’une connivence forte avec la nature et qui peuvent nous inspirer pour construire demain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Où trouver ces relations étroites Homme-Nature ?

 


périodes

 

Russie

1/06/03 au 30/06/03

- 1 - Sur les rives du Lac Baïkal, le plus vieux et le plus profond des lacs du monde. Plus de 80% des espèces vivantes du lac n’existent nulle part ailleurs. Entouré d’un cercle de pierre et de 9000 rivières, les paysages de Bouriatie accueille 100 nationalités différentes qui s’abritent sous des tentes en peau de rennes, sous des yourthes ou des isba (maison en rondins) Au sud de la Sibérie, les conditions climatiques et de circulation obligent les hommes à cueillir les ressources qu’ils ont sous les yeux avec beaucoup d’astuce.

Mongolie

30/06/03 au 7/08/03

- 2 - Dans les steppes de Mongolie, personne ne vous fermera la porte. Les yourtes sont orientées au sud : « par où rentre les amis et le soleil ».  La Mongolie est un pays où le cheval et la nature sont de précieux alliés. L’élevage des 5 museaux (chèvres, moutons, bovins, chameaux, chevaux) est la principale ressource pour les habitants.

 

- 3 - Le désert de Gobi est sur l’ancienne route du thé qui voyait passer les caravanes depuis Kaifeng (Chine) à Kyakhta (Russie) sur 10 000 km (plus de 1 an de voyage). Le désert de Gobi est un désert de hauts plateaux (800 à 1200m), avec imprévisibles bourrasques de vent, un soleil ardent et un froid intense qui peuvent donner des amplitudes thermiques de 45°C dans la journée. Des nomades y élèvent des moutons, des chèvres, des chameaux. Depuis des siècles les nomades du Gobi relèvent le défi de cette terre sans pitié et se déplacent 6 à 10 fois par an en quête de pâturages et de points d’eau.

Japon 15/08/03 au 15/09/03

- 4 - Sur l’île ancestrale d’Hokkaido, la plus froide et la plus montagneuse du Japon. Les Aïnu (1ers japonnais) s’y sont installés voici 10000 ans. Ils entretiennent une relation symbiotique avec la Nature : les villages sont proches des rivières desquelles ils puisent l’essentiel de leurs ressources. Les Aïnu aujourd’hui minoritaires continuent de vénérer les animaux et en particulier l‘ours. Ils possèdent une tradition orale riche d’histoires et de poèmes, reconnue et soutenue par le gouvernement Japonais depuis 1997.

 

- 5 - Au sein des jardins Japonais. Dans un pays où l’on recense chaque année 1000 secousses sismiques, presque chaque maison possède « une alcôve de beauté » destinée à accueillir une plante digne de tous les soins ou un précieux arrangement floral. Depuis le VIième siècle, les japonais ont créé des jardins paysagers qui mettent  l’accent sur la simplicité, l’harmonie et la tranquillité. Le jardin donne une illusion de grandeur, il reflète la beauté des paysages naturels et invite à la méditation.

Chine 15/09/03 au 15/10/03

- 6 - Dans le Yunnan. La Chine : le 3ème plus grand pays du monde après la Russie et le Canada. La province du Yunnan est une des plus pauvres de Chine et a la particularité de regrouper plus de 11 ethnies différentes dans une zone montagneuse : les Naxi, les Yi, les Lisu, les Pumi, les Bai, les Dai, les Miao, les Zhuang, les Tibétains, les Hui, les Han. La diversité des coutumes dans un espace si réduit relève de la prouesse. Ces ethnies rendent un culte particulier à la nature : ciel, terre, montagnes, rivières, nuages et vents ont une âme.

Vietnam 15/10/03 au 15/11/03

- 7 - Dans la baie d’Ha Long au Vietnam. Le Golfe du Tonkin contient 3000 îles, issus des rochers karstiques érodés par la pluie. Les eaux sont d’une richesse remarquable en poissons et fruits de mers. Les peuples de pêcheurs se doivent de gérer les ressources naturelles qui leurs sont offertes.

Laos 15/11/03 au 15/12/03

- 8 - Au sein des forêts du Laos. Le Laos ne possède pas d’accès à la mer, il est seulement parcouru par le fleuve Mékong et est entouré de massifs de forêts. 60 minorités y cohabitent. La cohabitation homme-nature est ici quotidienne.

N-Zélande 31/12/03 au 31/01/04

- 9 - Sur les îles de Nouvelle-Zélande : pays des extrêmes. Les plaines fertiles côtoient les fjords et les glaciers, les plateaux volcaniques et les geysers, les forêts et les paysages tropicaux. C’est « la Terre du long nuage blanc » car le climat est très changeant et propose un spectacle permanent. Les Maoris (1ers habitants) représentent 14% de la population totale aujourd’hui. La Nouvelle-Zélande abrite également le plus haut sommet d’Asie pacifique : le Mont Cook qui culmine à 3755m.

Chili 31/01/04 au 7/03/04

- 10 - Dans les extrémités de la Patagonie. La Patagonie n’est ni un pays, ni une région administrative d’un pays latino-américain, c’est une terre du bout du monde. La violence des éléments – le vent, la pluie, la furie de la mer, la neige et les glaciers (aiguilles rocheuses de 3000m) tient une place capitale dans la mentalité des habitants qui doivent s’adapter aux excès de la nature et supporter la solitude et l’isolement. Les derniers indiens non métissés du Chili (Araucans, Mapuches, Quechuas, Yagans, Anas) ne se rencontrent que dans ces régions retirées

Bolivie 7/03/04 au 7/04/04

- 11 - Dans les hauteurs de la Cordillère des Andes. Le Chili offre des dénivelés extraordinaires entre les sommets de la cordillère (Ojos del Salado 6893 m) et les plages désertiques de l’ouest. La vallée centrale représente le cœur agricole du Chili et la région la plus peuplée (1/3 des habitants du Chili habitent Santiago).

 

- 12 - Au bord des déserts de sel de Bolivie. Appelés « salares », se sont d’anciens lacs desséchés couverts de sels, jusqu’à 7 m d’épaisseur.

Pérou 7/04/04 au 7/05/04

- 13 – Dans les altitudes du Pérou. Le lac Titicaca est le plus vaste lac d’altitude du monde (8 340 km2 à 3900m). Les Andes couvrent 1/3 du Pays et l’on y pratique une culture vivrière adaptée aux reliefs tourmentés (hauts plateaux, gorges et vallées profondes). Les amérindiens, descendants des Incas, représentent encore aujourdh’ui 45% de la population.

Mexique 7/05/04 au 7/06/04

- 14 - Sur la pointe de la Basse Califormie. cette bande de terre de 1200km de long et de 50km de large à certains endroits représente « l’union unique de la mer et du désert ».  Aujourd’hui rattachée au Mexique, elle se destine à être une île dans quelques milliers d’années. Cette frange ressemble à un four chaud et désertique peuplé de la plus grande variété de cactus au monde.

USA 21/06/04 au 15/07/04

- 15 - Dans les entrailles du Colorado où les éléments ont façonné de véritables œuvres d’arts abrités dans les parcs naturels : Yosemite Park, Sequoia Park, Bryce Canyon, Canyon Lands, Grand Canyon, Joshua Tree...

Nous traverserons d’autres pays qui seront des passerelles entre ces destinations clés : Corée du Sud, (Séoul), Thaïlande (Bangkok), Australie (Sydney), Nouvelle

 

Nous traverserons d’autres pays qui seront des passerelles entre ces destinations clés : Corée du Sud, (Séoul), Thaïlande (Bangkok), Australie (Sydney), Nouvelle Calédonie(Nouméa), Alaska (Juneau), Canada (Winnipeg, Montréal).

Quel sera notre chemin ?

Nous mettrons le cap vers l’Est en mai 2003 en parcourant la Russie (juin 2003), l’Asie (juillet-novembre 2003), l’Océanie (novembre-décembre 2003), l’Amérique du Sud (décembre 2003-avril 2004), et l’Amérique du Nord (mai-juillet 2004). Nous bouclerons notre trajet en août 2004 après 14 mois et demi de voyage. Les étiquettes précisent les zones où nous souhaitons participer à la vie des habitants en échange du gîte et du couvert.

 

 

 

 

Quel est l’esprit de notre voyage ?

 

ETRE ACTIFS. Rencontrer les habitants de ces pays signifie pour nous d’adopter un comportement actif et non d’être de simples observateurs passifs. Pour cela, nous envisageons :

-         de participer à la vie quotidienne des habitants : tâches domestiques (ex.cuisine), travaux agricoles (ex. récolte, plantation)

-         de nous engager dans des missions pour la Nature et l’Environnement aux côtés des organismes internationaux et des associations locales

-         d’être attentifs aux méthodes d’apprentissage utilisant la nature comme support pédagogique (visite d’écoles), en vue de nos témoignages à notre retour en France.

 

SE DEPLACER les pieds sur TERRE. Nous favoriserons les transports locaux (marche, véhicules terrestres, voie d’eau ou autostop) plutôt que l’avion. Les trajets font partie intégrante du voyage. Ils ménagent des transitions entre les paysages, les différences culturelles et nous font prendre conscience des distances. Nous voulons appartenir à l’environnement et non passer à côté ou le survoler. …

 

COMMUNIQUER, ECHANGER. Nous apprenons l’Esperanto (langue créée par Zamenhof  fin du 19è sc) depuis octobre 2002 et jusqu’à notre départ afin de pouvoir communiquer plus facilement, notamment en Asie. Environ 10 millions de personnes parlent l’Esperanto dans le monde. Ce qui est relativement peu par rapport aux autres langues mais beaucoup lorsque l’on sait que l’on peut être accueilli et hébergé gracieusement par un Espérantiste à l’autre bout du monde. La langue est particulièrement reconnue et développée en Chine et au Japon où elle s’avère plus facile à apprendre que l’anglais (Il existe un centre d’hébergement gratuit pour les espérantistes à Tokyo). C’est grâce à l’Esperanto que nous allons pouvoir sillonner le Japon qui était au départ exclu de notre voyage en raison du coût de la vie qui y est très élevé.

 

Cette langue sera complémentaire de l’anglais et de l’espagnol, incontournables dans d’autres régions du globe. Lorsque nous ne pourrons pas communiquer avec des mots, nous utiliserons le clown  (expression d’émotions simples), le dessin, des jeux, des tours de magie.

 

Avec 8 PRINCIPES pour guide

 

  1. Eviter les circuits touristiques et privilégier les zones rurales
  2. S’imprégner du mode de vie local (rituels, divertissements, alimentation,…)
  3. Dormir chez l’habitant ou sous une tente.
  4. Participer à la vie des habitants en échange du gîte et du couvert
  5. Communiquer au-delà des mots (clown, dessin, jeux, tours de magie,…)
  6. Apprendre les rudiments de la langue locale : savoir au moins dire « bonjour », « merci », « au revoir ».
  7. Accueillir les imprévus, les opportunités et les situations difficiles
  8. Donner du temps et prendre le temps.

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: « L’apport d’autrui est d’autant plus riche que la différence avec soi-même est plus grande » - Albert Jacquard. 


Qui sommes-nous ?

 

 

 

 

 

Nous faisons souvent une montagne de difficultés devant les choses que nous rêvons d’accomplir. Mais l’envie profonde de faire quelque chose doit nous permettre de passer au second plan les obstacles, d’avancer avec détermination, et d’accueillir les risques et les imprévus.

 

 

Nous voulons témoigner

Zone de Texte: « Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien » Sidney A. FriedmanGarder pour soi, c’est s’appauvrir. Nous voulons transmettre ce que nous aurons appris, compris, entendu des populations et des personnes que nous aurons rencontrées. Témoigner des harmonies observées qui font avancer l’Homme sans faire reculer la Nature. Nous alimenterons nos propos de supports pédagogiques : cartes, photos, dessins, portraits, jeux, seront la mémoire de notre parcours. A partir de ces supports, nous envisageons aujourd’hui plusieurs types de restitutions (voir cercle à droite).